Skip to content

Les mots d'Amor-Fati

Jean-Marc Bassetti

  • Accueil
  • Les textes d’A.F.
    • Tous les textes
    • 1000 caractères
    • Poèmes
    • Histoire réécrite
    • Ninon
    • Hommage
    • Uchronie
  • Mes livres
    • Paramètres
    • Juste un petit grain de sable
    • La pièce de Rosalie
    • Je m’appelle Mo
    • Le chat immobile
    • Chaque jour a son histoire
      • Janvier
      • Février
    • Salons et dédicaces 2020
  • Contact Amor-Fati
    • Salons et dédicaces 2020
    • Envoyez-moi un message
    • A propos de ce site

Catégorie : Poème

Écrire aux temps du Corona (jour 10): Léon le dindon

27 mars 20205 avril 2020 Amor-Fati

Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook.

Je l’appelais Léon
Le Dindon
De mon Tonton
Gaston.

Il mangeait des limaçons
Des moucherons
Du jambon
Des oignons.

Quand maman Marion
Appelait Tonton Gaston
Elle posait des questions
Sur Léon

A Noël mon Tonton
Gaston
Est venu à la maison
Pour le réveillon

– Tu l’aimes bien Léon ?
Me demanda Tonton.
– Oui Tonton Gaston.
– Alors prends-en un pilon !


Voilà…. A chaque jour suffit sa peine.
Commentez si vous voulez.
Portez-vous bien.
Prenez soin de vous.
Et des autres.
A demain.

Merci de partager.

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Posted in Atelier d'écriture, Corona, Non classé, Poème 2 commentaires sur Écrire aux temps du Corona (jour 10): Léon le dindon

Écrire aux temps du Corona (jour 8): Sakura

25 mars 20205 avril 2020 Amor-Fati

Atelier d’écriture proposé par le site Bricabook.

J’espère que vous allez toujours tous bien. Vous et les vôtres.

Jolie photo de printemps ce matin. Mais interdiction de parler du printemps, nous a dit Alexandra.

Donc, il ne sera pas question de printemps !

Bonne lecture à toutes et à tous.


 

On te nomma Sakura
Tu naquis à mi-mars
Au cœur du japon ancestral
Tout le monde t’admira
Tu étais tellement légère
Tellement fraiche
Tellement jolie
Au teint si clair.

On vint donc de Tokyo
De Kyoto
D’Osaka
De Kobe
Pour te voir
Pour t’admirer.
Sans tarder.

A la fin du ce mois
Tu mourus
Comme tous les ans
Laissant place à une sphère
Rouge
Sans beauté
Sans clarté
Que plus personne
Ne regarda.

Et puis l’an prochain
A la mi-mars
On te retrouvera
Rose, légère
Claire et brillante
On reviendra te voir.
Comme nous les ans
Nous aurons pris une année.
Tu n’auras pas changé.
Et tout le monde t’admirera
Sakura.

(En japonais, Sakura est le nom de la fleur de cerisier. Les sakura sont en effet la personnification même de l’éphémère. Leur pétales ne se laissent admirer que sous une très courte période, et leur passage éclair sur terre renvoie alors indubitablement celui qui les admire à sa propre mortalité.)


Voilà…. A chaque jour suffit sa peine.
Commentez si vous voulez.
Portez-vous bien.
Prenez soin de vous.
Et des autres.
A demain.

 

 

 

Merci de partager.

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Posted in Atelier d'écriture, Corona, Non classé, Poème 2 commentaires sur Écrire aux temps du Corona (jour 8): Sakura

Écrire aux temps du Corona (jour 5): La Chouette, l’Araignée et le Serpent.

21 mars 202023 mars 2020 Amor-Fati

Moi, sur ce tronc d’arbre, j’ai vu Une Chouette et un Serpent.
Mais une Araignée s’y promenait aussi.
D’où cette fable…Prenez-en de la graine !!
Bonne journée.


 

Une Chouette, ayant peu à dîner
Car elle était couchée
S’en alla crier famine
Chez l’Araignée sa voisine.
« Je ne suis pas fine bouche
Auriez-vous une mouche
Pour mon prochain repas ?
Mon Hibou ne peut pas
Chasser rats ou mulots
Il s’est cassé le dos.
En volant bien trop bas
Il a heurté un chat. »

Mais l’Araignée n’est pas aimable
Elle est même carrément irritable.
« Des mouches, j’en ai une bonne centaine
Dans mon frigo au fond de ce vieux chêne
Mais je ne les partage pas
J’en mange dix à chaque repas. »
La Chouette courroucée,
Par ce discours blessée
Appela un serpent qui se nommait Robert
Et d’une unique bouchée la rapide vipère
Avala l’araignée
Elle fut vite digérée..

Moralité.

Faut pas faire chier la chouette
Quand elle a l’estomac dans les chaussettes.


Voilà…. A chaque jour suffit sa peine.
Commentez si vous voulez.
Portez-vous bien.
Prenez soin de vous.
Et des autres.
A demain.

 

Merci de partager.

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Posted in Atelier d'écriture, Corona, Poème 2 commentaires sur Écrire aux temps du Corona (jour 5): La Chouette, l’Araignée et le Serpent.

Ma danseuse

10 septembre 2018 Amor-Fati

Et voilà septembre et les ateliers de Leiloona qui reprennent. Et c’est avec bonheur que je reprends le collier après un été bien paresseux. Beaucoup d’autres ont travaillé sur cette photo. Allez donc les lire.

Alors voilà la première photo et mon premier texte, dédié bien évidemment à Annie, ma petite femme adorée.

© Gabriel Augusto

J’aurais tant aimé te voir danser.
Sauter, tourner, virer.
Attitude, échappement, piqué.
Tout ce que tu me racontes, passionnée.
De tous mes yeux je t’aurais regardée
Dévorée, enregistrée, mémorisée
Pour ne jamais l’oublier.

Je t’ai pourtant vue danser
Sur toutes les photos que tu m’as montrées
Des instantanés, des moments figés.
Au sol, en l’air, portée,
Légère, souple, envolée.
Je sais que c’était ta vie, ta passion avouée :
Sauter, danser, et encore danser

Hélas, quand je suis arrivé
Ton genou blessé, torturé, opéré
T’avait à jamais interdit de virer,
De sauter, de tourner, de danser.
Mais tu danses dans ma vie depuis cinq belles années
Et même si je ne t’ai jamais vue danser
Tu es et resteras ma danseuse préférée.

A Annie.

 

 

 

 

Merci de partager.

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Posted in Atelier d'écriture, Poème 5 commentaires sur Ma danseuse

Seydou et le colibri

25 juin 201825 juin 2018 Amor-Fati

Et voici le dernier atelier de l’année. Merci Leiloona de nous avoir proposé cette année tant de belles photos. Certaines fois l’histoire était évidente et germait immédiatement dans mon esprit. Parfois c’était plus dur, il fallait se creuser les méninges pour faire parler une image qui ne me parlait pas justement. Et trois fois dans l’année je n’ai pas trouvé le chemin, j’ai renoncé. Mais je promets ici qu’avant septembre, j’aurai écrit les trois textes qui manquent. Croix de bois, etc…
Bel été à toutes et à tous. Pensez à visiter le site Bricabook qui nous propose cet atelier.
Et bonne lecture de ce dernier texte.

lalesh aldarwish ©

Je t’ai tendu la main
Et tu m’as ignoré
Je ne demandais rien
Tout juste exister.

Je t’ai tendu la main
Tu as tourné les yeux
Je cherchais mon chemin
Pour trouver le ciel bleu

J’ai quitté mon pays
J’ai quitté mon village
J’ai débarqué ici
Après un long voyage

J’ai bien failli mourir
Cent fois en quelques mois
Je sais ce qu’est souffrir
Esclave c’est pas mon choix

J’ai connu le malheur
Trois cents sur un bateau
J’ai entendu les pleurs
Des enfants des ados

Mon nom était Seydou
Je vivais au Soudan
Je m’endors n’importe où
Et on m’appelle Migrant

Je n’en veux à personne
Tu n’es pas obligé
Si tu veux tu me donnes
De quoi boire ou manger

N’oublie pas cependant
Je suis un être humain
Pas seulement un migrant
Un black un africain

Chez moi c’est la misère
Avant c’était l’été
Il suffit d’une guerre
Pour voir l’hiver souffler

Si ta vie tourne au noir
C’est peut-être toi demain
Assis sur un trottoir
Qui me tendras la main.

 

J’ai entendu l’autre jour à la radio une histoire qui m’a beaucoup plu. Celle du colibri et de la goutte d’eau. Je vais vous la conter :

La forêt est en feu. Les flammes dévorent tout : arbres, lianes, toute la végétation est détruite. Les insectes, les animaux, tout le monde fuit par le meilleur moyen qu’il trouve. L’incendie est immense. Une fois hors des flammes, les animaux se regroupent pour regarder leur forêt brûler. Ils papotent, ils discutent. Chacun se plaint de sa situation. Jusqu’à ce qu’ils aperçoivent un petit colibri qui fait l’aller-retour entre une mare d’eau et la forêt en flammes. A chaque voyage, il prend une goutte d’eau dans son bec, vole jusqu’aux flammes et lâche sa goutte d’eau. Au bout d’un moment, un tatou l’apostrophe au passage :

« Hé, petit colibri, tu es ridicule, ce n’est pas avec ta minuscule goutte d’eau que tu vas éteindre les flammes, tu te fatigues pour rien.

– Pas pour rien, répond le colibri. Je sais bien que je fais peu, que cette goutte d’eau n’est pas grand-chose. Mais je fais ma part. »

 

Soyez colibri…

 

Merci de partager.

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
Posted in Atelier d'écriture, Poème 12 commentaires sur Seydou et le colibri

Navigation des articles

Articles plus anciens

Ma page Amazon

Ma page Kobo-FNAC

Catégories

Archives

  • facebook
  • twitter
  • google
  • instagram

Abonnez vous à ma page Facebook

Abonnez vous à ma page Facebook

© 2021 Les mots d'Amor-Fati

Proudly powered by WordPress | Theme: x-blog by wpthemespace.com