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Les mots d'Amor-Fati

Jean-Marc Bassetti

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Catégorie : Poème

Le bateau de Rimbaud

15 février 201815 février 2018 Amor-Fati

Bien.. Quelques jours de maladie et j’abandonne l’atelier, ce n’est pas possible ça… 
Hop, la crise est passée, il faut rattraper le retard.
Ce texte aurait dû être écrit il y a deux semaines. Je savais ce que j’allais écrire, il me suffisait de m’y mettre.
Voilà, bonne lecture de ce nouvel atelier de Bricabook. Les autres textes peuvent évidemment encore être lus.
Bonne lecture !!


Photo de Caroline Morant

 

Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Naviguant tristement sans élan, sans ardeur
Je la vis s’approcher, et je pensais possible
D’imaginer l’amour, d’espérer le bonheur.

Voilà longtemps déjà que mon bel équipage,
Avait fui la cabine, nul homme ne me guidait
Et je voyageais seul, de courant en rivage
Le ruisseau me portait, j’allais où je voulais.

Elle était là, paisible, sa voile déployée
Se voyait à dix lieues, elle prenait le vent.
Moi, la vieille péniche, je voulus m’approcher
Oubliant mon état, rouillé et décadent.

J’avançai donc ma proue pour un baiser intime
Espérant bien frôler la belle au fil de l’eau
Me voulant conquérant, je devenais victime
Elle vira de bord et me tourna le dos !

Alors de désespoir, je partis en silence
M’échouer sous les saules où je pourrais survivre
En buvant tout le jour de la mauvaise essence
Et de fringant navire, je devins bateau ivre.


Nul besoin de vous expliquer d’où m’est venue l’inspiration.

Notez juste que, sauf dans la dernière strophe, j’ai respecté les rimes du grand Arthur.

Mais je me suis contenté de 5 strophes, n’ayant pas le talent d’en écrire 25 comme pour l’original !

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Posted in Atelier d'écriture, Poème 7 commentaires sur Le bateau de Rimbaud

Le doux pays des fleurs

4 décembre 20173 décembre 2017 Amor-Fati

Des fleurs, des plantes… Une serre.. Est-ce un laboratoire ? Le reste d’une société après le chaos ? Chacun des membres de l’atelier de Leiloona (Bricabook) aura sa version. Je vous livre la mienne. Comme d’habitude, vos commentaires sont les bienvenus.


© Emma Jane Browne

Arrête-toi, voyageur !
Voici un lieu en tous points enchanteur.

Tu n’entendras aucune clameur
Aucune peur, nulle douleur
Tu n’y verras ni empailleur
Ni enquiquineur
Ni encaisseur, ni explorateur
Pas non plus d’escamoteur, d’escaladeur, d’envahisseur
De sénateur.

Mais de la chaleur
Une superbe lueur
Nuit et jour de la couleur
De la lenteur, du labeur
Du bon cœur,
En un mot, un bonheur ravageur
Des odeurs, des vapeurs.

Car en ce lieu de douceur
On trouve des tuteurs
Des horti et des api culteurs
Des racomodeurs d’odeurs
Des composteurs d’humeurs
Des redresseurs de pois de senteur,
Des réparateurs, des arroseurs.

Bienvenue à toi voyageur
Dans le paradis des odeurs
Tu vas croiser, mon cher flâneur
Des Dames d’onze heures
Des Euphorbes des pêcheurs
Des Ficoïdes à feuilles en cœur
Des Véroniques à cœur de beurre.

Bienvenue aux pays des senteurs
Bienvenue aux doux pays des fleurs.

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Posted in Atelier d'écriture, Poème 20 commentaires sur Le doux pays des fleurs

Renaissance

20 novembre 201718 novembre 2017 Amor-Fati

Je vous offre des alexandrins ce matin pour commencer la semaine.
Une photo, quelques mots, c’est le slogan de l’atelier de Bric à Book que vous connaissez bien maintenant !!
Alors bonne lecture dans ce texte court.
En bas de page, une explication tirée de Wikipédia vous rappellera, si besoin, ce qu’était ce fleuve.


© Emma Jane Browne

Je ne sais qui j’étais, si j’ai assassiné
Mon père, ma mère, mon frère, un enfant égaré,
Si j’étais un tyran, un despote éclairé,
Si j’étais général, César, ou bien Pompée,
Responsable de guerres, de mille atrocités.
J’ai sûrement arrêté, trahi et torturé
Des milliers d’innocents, achevé des blessés.
C’est sûr que j’ai volé, joué, dilapidé
Des fortunes, des bracelets, des bagues ou des colliers,
J’ai frappé, dérobé, violé, cambriolé.

J’étais le pire des pires, pareil à Lucifer
C’est pour ça que dix siècles j’ai grillé en enfer.

Je ne sais pas comment, je me suis réveillé
Au bord de la rivière, nu, seul, abandonné,
J’avais froid, j’avais faim. Je me suis retourné :
La porte des enfers était bien refermée.
J’entendais derrière elle les plaintes des damnés.
Pour moi c’était fini, je pouvais retourner
Sur la terre des humains. On m’avait pardonné.
Mais avant de renaître, il fallait oublier
Les erreurs du passé. Boire les eaux du Léthé,
Marcher vers la lumière et tout recommencer.

 

Dans la mythologie grecque, Léthé, fille d’Éris (la Discorde), est la personnification de l’Oubli. Elle est souvent confondue avec le fleuve Léthé, un des cinq fleuves des Enfers, parfois nommé « fleuve de l’Oubli ».

Après un grand nombre de siècles passés dans l’Enfer (le royaume d’Hadès), les âmes des justes et celles des méchants qui avaient expié leurs fautes aspiraient à une vie nouvelle, et obtenaient la faveur de revenir sur la terre habiter un corps et s’associer à sa destinée. Mais avant de sortir des demeures infernales, elles devaient perdre le souvenir de leur vie antérieure, et à cet effet boire les eaux du Léthé, qui provoquaient l’amnésie.

Le Léthé coulait avec lenteur et silence : c’était, disent les poètes, le fleuve d’huile dont le cours paisible ne faisait entendre aucun murmure. Il séparait les Enfers de ce monde extérieur du côté de la Vie, de même que le Styx et l’Achéron les en séparaient du côté de la Mort. La porte du Tartare qui ouvrait sur cette rivière était opposée à celle qui donnait sur le Cocyte.

 

 

 

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Non merci

17 avril 201717 avril 2017 Amor-Fati

Moins connu que la tirade des nez, Cyrano déclame, vers le milieu de la pièce, la tirade du Non merci.Elle me trotte dans la tête depuis plusieurs semaines. J’en ai fait ma version, en rapport avec les élections qui arrivent très bientôt.

Bonne lecture !


Un dimanche d’avril, arriver en mairie
Entrer dans l’isoloir sans avoir réfléchi,
La gueule enfarinée comme on part en vacances,
Choisir un bulletin au p’tit bonheur la chance,
Non merci.

Pour cinq ans il nous faut désigner
Qui sera notre chef, notre guide bien aimé
Celui qui dans le monde sera le messager
De la France. Le choisir au hasard ? A main levée ?
Non Merci.

Un petit candidat qui vient pour se montrer
Entrer dans la lumière et espérer briller
Mais qui ne représente que peu de congénères
A peine quelques pour cents ? Vous dites ? J’exagère ?
Non merci.

Alors les Cheminade, les Arthaud
Les Poutou, les Lassale et les Asselineau
Je ne les soutiendrai même pas pour un an.
Vous pensez que je peux voter Dupont Aignan ?
Non merci.

La Marine. Celle qui souhaite et espère
Qu’on ne la prendra pas pour la fille de son père
Mais qui vend des idées haineuses et détestables
Me faire, moi, voter pour le parti du diable ?
Non merci.

Envoyer pour cinq ans au château
Un homme qui sans cesse reçoit des cadeaux
Des montres des euros et des complets vestons
Et se dit exemplaire. Que je vote Fillon ?
Non merci.

Ah Macron ! Candidat sans parti
Tu piques à droite à gauche, tu promets, tu paries
Que les amis d’Hollande n’auront pas d’autre choix
Que de voter pour toi. Je te donne ma voix ?
Non merci.  Non merci ! Non merci.

Mais enfin,
J’ai lu tous les programmes pour que le bulletin
Que je mettrai dans l’urne soit celui de mon cœur
J’ai bien tout regardé pour ne pas faire d’erreur
Le papier choisi sera, par déduction
Celui de Mélenchon ou celui de Hamon.

Oui mon cœur est à gauche, ce n’est pas un secret
Ceux qui me connaissent bien savent ce qu’il en est
Pour ce scrutin encor je voudrais envoyer
Un président de gauche occuper l’Elysée.
Pour que mon préféré emporte les enchères
Mon vote n’est pas utile, mais il est nécessaire.

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Le temps emporte tout

11 novembre 2016 Amor-Fati

Et si tu m’écrivais ?
Un p’tit mot, un texto
Comme ça, pour rien
Pour savoir si j’vais bien
Si j’suis en bonne santé
S’il m’est rien arrivé
Si j’vais finir l’année.

Et si tu m’appelais
T’as bien mon numéro
Comme ça, pour rien
Pour que j’entende ta voix
Me dire que c’est bien toi
Que j’dois pas m’inquiéter
Que tu ne m’as pas oublié.

Et puis, si tu passais ?
A l’heure de l’apéro
Comme ça, pour rien
Pour partager une bière
Raconter  tes misères
J’aime bien quand tu es là
J’aime bien être avec toi.

Le temps emporte tout
Les rêves et les  souvenirs,
Les larmes et les sourires
Mais aussi, et surtout,
Les mots qu’on ne s’est pas dits
Les coups qu’on n’ a pas bus
Les rires qu’on n’a pas eus

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Posted in Au fil des jours, Poème Un commentaire sur Le temps emporte tout

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